Alors que l’ère du Verseau prend de plus en plus d’importance dans le discours des personnes s’intéressant à l’astrologie, il est de bon ton de fustiger les attachements matériels. Nous devrions, dit-on, devenir plus spirituels et plus ouverts à d’autres manières de fonctionner.
Mais est- ce si facile? La réponse est non, bien sûr, comme on peut le voir illustré par le ciel de la Pleine Lune du 27 avril. Trônant en Scorpion, elle fait face à un amas de planètes en Taureau, soit le Soleil poche d’Uranus ainsi que Mercure et Vénus qui les précèdent.
En soi, cette configuration représente déjà une exigence agrandie concernant un tri à faire dans nos valeurs: que devons-nous laisser, abandonner, ou alors revoir complètement avant de les faire renaître (peut-être)? De plus, Saturne en T-carré (à savoir carré à la Lune et carré à ces quatre planètes en Taureau), arrive avec sa faux pour couper les dernières mauvaises herbes. Nous utilisons à dessein cette métaphore de saison, puisque la saison des semis bat son plein. Mais ceux-ci ne pourront donner de beaux fruits que si la terre a été correctement retournée auparavant.
Heureusement, Jupiter nous donne les moyens de ne pas rester bloqué dans ces constats négatifs. Il nous pousse à aller de l’avant, avec un beau trigone à Mars en Cancer, signe de la fertilité par essence. C’est aussi un avant-goût du séjour de Jupiter en Poissons qui aura lieu à partir du 13 mai.
Avant d’y arriver, toutefois, nous devons accepter la leçon de Saturne. Et donc aller éliminer nos propres «mauvaises herbes» mentales pour que la Terre du Taureau soit aussi fertile qu’elle peut l’être.
