Avec six planètes qui foncent sur cette Nouvelle Lune en Verseau du 11 février, la carte du moment confirme le climat pénible que nous subissons depuis le début de l’année. Nous retrouvons en effet plusieurs aspects de 90° (tension) entre le Verseau et le Taureau. Or, c’est d’autant plus gênant qu’Uranus, qui a la maîtrise du onzième signe, se trouve en Taureau, donc mal loti, fragilisé et chaotique.
Le bras de fer installé ne laisse pas de place à une quelconque marge de manœuvre. D’une part, les valeurs Verseau, y compris celles qui en sont une moins bonne expression, sont propulsées sur le devant de la scène. Il y a des demandes pour faire table rase de tout, peut-être en jouant les apprentis sorciers. Les voix se font toujours plus fortes et l’impatience est manifeste. Ce qui ne veut pas dire pour autant que cela bougera enfin. Car d’autre part, Mars, la Lune Noire et Uranus – en Taureau- mettent toutes leurs forces pour imposer une inertie ou une négativité pesante. En bref, il va falloir ramer pour faire ressortir le meilleur de nous face à un ciel astrologique aussi cacophonique.
Il faudra bien passer cette étape- sans doute pas la plus réjouissante de l’année, freinée encore par Mercure rétrograde. Pour l’instant, cela vaut peut-être la peine de simplement noter les idées nouvelles qui nous viennent, même si elles sont farfelues, pour divers projets à concrétiser plus tard.
Les amoureux seront quand même un peu plus à la fête, à condition de miser sur l’amour philia (du grec) dont parle Aristote. Soit l’amour-compagnonnage, pas la passion. Un sentiment assez pur, presque fraternel et surtout désintéressé, typique de l’expression Verseau dans le bon sens. Pensons-y quand nous arriverons à la Saint-Valentin, pour retrouver de l’harmonie.
